lundi 10 avril 2006

Les belles messes de la folle cyclosophie

J’ai rendez-vous avec Daïmon à uiteurtrente et c’est DD – Desanglovitch pour les lecteurs de la pravda – qui se ramène. C’est parti. Alors Fred surgit et nous allons notre chemin. Au pèlerinage du Mont Péreux, Cyclobass. Dans la côte d’Houilleville, le téléphone sonne ou vibre. C’est Paul, stagnant à neuveurvin au boulingrin avec une faction dissidente. Sur le bac de Sahurs, nous rencontrons une amicale fraternelle, deux frères rouleurs qui s’étonnent que nous ne soyons pas avec notre Daïmon – ils le connaissent. Cyclobass est parti réviser ses gammes, Paul est on the far side. Tout ce monde plus un pédaleux en haut régime (double moulinette armstronguienne) se dirige vers le bas Caumont. La folle messe cyclosophique se durcit dans la côte de Mauny avec ses quatre impétrants. Puis, Fred et DD optent pour l’hymne acathiste de St Ouen de Thouberville. Nous poursuivons dans la forêt de la Londe et vénérons les biches surprises, Paul et votre scripturaire. Enfin, dévotions à la Grande Antenne des Essarts.

A quelques km de là, une autre messe, fervente celle-là, type petite éjaculation, se déroule entre trois autres impétrants. Quenéant se dirige vers l’orient, toujours à la recherche de sens, accompagné pour un bout de route par Freddo et Moutchel.

Deductio : la cyclosophie associe une multitude d’électrons qui s’assemblent comme autant de courants, au hasard des circonstances, pour célébrer au moins dans une côte leur identité nodale, évanescente et éphémère, fluctuante et renaissante, toujours à reconduire et à solliciter.

Amen.

lundi 3 avril 2006

le monde est-il inéluctablement démoniaque

Ils sont tous là, ce premier avril, même le fils maudit. Fred refait du freddisme Une légère torpeur a gagné le peloton et les 1320m de dénivelée sont escaladés dans la plus totale décontraction. Desanglovitch. La Pravda Samedi boulingrin 8h30 pour une nouvelle flânerie