lundi 25 février 2008

Ronde van Vlaanderen 2008 : et si on le faisait !

Die Ronde (le tour des Flandres en flahute) a lieu de Bruges à Ninove 259 kms le dimanche 6 avril prochain, et la veille le samedi 5 avril on peut le faire en cyclosport, on peut même ne faire que les 140 derniers kilomètres (ce que préfère) qui sont la partie la plus intéressante avec l'escalade des 15 monts (kop en flamands) dont le Koppenberg, le KappelMuur à Geraardsbergen (Grammont où nous fûmes lors d'une très folle et belge journée), Bosberg et autres... tout le parcours et les kop sont visualisables sur le site ci-dessous, ce que je trouve bien c'est qu'on peut partir quand on veut, pour les 140 kms de Ninove entre 7h et 10h, et arrivée à Ninove. Sachant qu'il faut 4h maxi pour y aller, en partant à 5h du mat ça fait une bonne journée de vélo ! Pour ma part je ferai bien une voiture, quitte à revenir le soir et à regarder la vraie course le lendemain à la tv !!! Qu'on se le dise Peter Vent-pête-et-gagne Infos et inscriptions sur le site également www.rvv.be/2008/fr/deronde/index.html

mercredi 6 février 2008

Cyclosophie et politique

Aucun cyclosophe ne se présente aux élections ni à Rouen, ni ailleurs ! C'est vrai que politique et vélo ne rime pas, que les pistes cyclables ne sont pas pour nous, que "cyclic" mérite des claques et que notre seul mot d'ordre c'est 9h Boulingrin ! Alors loin du débat sur l'emplacement du futur vélodrome, nous c'est Paris-Roubaix ou rien, Poulidor premier ministre et Djamel à l'urbanisme ! Restons vigilant tout de même, d'aucun lorgne l'hôtel-de-ville de Drosay, Le pro-tour envisage d'imposer une direction fixe à la folle journée, et l'USCB (filiale d'HSBC et de LCL) se verrait bien débaucher encore davantage de cyclosophes. Amis cyclosophes, une seule liste, un seul vote, tous à vos pancartes, les 9 et 16 mars : 9h Boulingrin !

dimanche 3 février 2008

Petit traité de psychologie cyclosophique (tome 1)

La pratique cyclosophique réclame un certain nombre de dispositions dont la principale est de décider ou non d'aller faire du vélo ? En dehors des problèmes de date, de partenaire, de météo ou de matériel, la question ultime est toujours : est-ce que j'y vais ou j'y vais pas ? Les résolutions hivernales sont simples : il y a la coupure pure et simple d'octobre à février comme pour le peloton professionnel. Ainsi pas de problème d'heure d'hiver, de route gelée, d'engelure et autre goutte au nez. Aucune culpabilité à se prélasser avec un bon livre au lit en attendant d'aller prendre un café au marché. Arrivent les jours qui rallongent, les jonquilles, l'Etoile de Bessèges, la Primavera et la perspective du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. Les excuses s'amenuisent, le téléphone frémit quelquefois de fraîches invitations, mais non ! Mars, c'est mars pour le départ ! Se fixer une limite, une date c'est d'abord repousser l'échéance et faire bon compte avec soi-même et la communauté cyclosophique pour un répit supplémentaire. Après, il y a quand même quelques règles : jamais quand il pleut ou par trop mauvais temps (préservation), ni le lendemain d'une soirée endiablée (récupération), ni avec un matériel endommagé (précaution). Mais, avec tout ça, on va croire qu'on aime pas le vélo ! Ce n'est pas vrai en plus : le cyclosophe adore le vélo. Quand il est parti, qu'il roule, qu'il se tire la bourre, il exulte, il bave, il râle ! Il chérit chacune des pancartes rencontrées, embrasse les boulangères et leurs chaussons, ménage ses cibles et salue les coursiers qui le doublent ! Mais il faut qu'il parte, qu'il s'habille consciencieusement (en hiver c'est très long), qu'il renonce à l'après-midi qui suis la sortie du matin, qu'il se prépare à 3 heures au moins d'efforts, et d'efforts surhumains s'il a le malheur de partir avec les caïds. Il faut s'y mettre quoi : le nez dans le guidon, la motivation, préparer une cyclo ou un raid, rouler avec quelqu'un ou aller quelque part. Il faut surtout passer les deux ou trois premières sorties, et vite arriver à celles qui vont décider de la suite, du tempo de la saison. Il y a un cap à passer, après on est dedans, on se pose moins de questions. (à suivre)