samedi 12 décembre 2009

9ème Cyclosophale - le livre

On s'impatiente en cyclosophie, on trépigne et c'est bien normal : que lire en cette période de froidure au coin de son feu de bois, alors que Pégase est au clou. La sortie annoncée, prévue, retardée puis lancée, espérée, bloquée, retournée, réclamée, contestée, puis relancée et enfin attendue et convenue est pour demain ! en voilà une nouvelle ! Que dire : le livre patiemment mis en page a tardé à se télécharger, puis s'est perdu comme fichier. Remaquetter, il a enfin été chargé et accepté sur Blurb, puis imprimer. Comme j'ai pris l'envoi postal en mode économique (délai 3 semaines) je n'ai pu voir le suivi, et une première livraison a échoué. Retourné à l'imprimeur, j'ai réclamé à nouveau et il m'a été retourné par UPS cette fois avec arrivée prévue mardi 15 décembre. Entre temps pour tester Blurb, j'en ai commandé un seul exemplaire avec une couverture en dur et me le suis fait adresser en mode rapide, je l'ai reçu en 5 jours, alors ça marche ! et tout arrive ou va arriver donc, quelques marcheurs en auront un aperçu ce dimanche autour du Havre ! sur cette adresse www.blurb.com/my/book/detail/942362 vous pouvez avoir un aperçu je crois et peut-être vous le procurer directement bien à vous eddy

dimanche 27 septembre 2009

La folle journée 2009

Qu'il faisait froid ce samedi au Boulingrin ! 8° et hormis les partant, pas un spectateur pour saluer le départ de cette 7ème folle journée pour une fois automnale. Paul et Descul ont cependant eu la bonne idée de nous accompagner dans le frimas avec leurs bons relais pour rallier d'abord Elbeuf par la Seine puis Freneuse. Denis nous a fait découvrir une jolie côte vers La Saussaye puis nous enchaînons par le pétard du Bec-Thomas et le plateau jusqu'au Neubourg où nous prenons notre première collation. A ce moment une information définitive et complètement triste s'impose à nous : "Les chaussons aux pommes du Neubourg (ex: boulangerie Mollet) ne sont plus les meilleurs du monde; encore un effet de la mondialisation et du capitalisme mercantile quand cette bonne vieille boulangerie a été rachetée par une franchise nationale "Le fournil d'Eugénie" masquant en fait d'infâmes fonds de pension qui se font du beurre en nous gavant de margarine. Brisons-là, laissant Descul parti retrouver son luth, et filons vers Beaumont-Le-Roger où cette fois c'est Paul qui part rejoindre sa base à Pont-Audemer. La vraie folle journée peut commencer, le brouillard s'estompe et arrivés à Broglie (82 kms) nous pouvons tomber les vêtements d'hiver pour nos clinquantes casaques estivales. L'hypothétique direction du vent veut que nous continuions vers la Bretagne sud par la vallée de la Charentonne, ce qui occasionne malgré tout beaucoup plus de montées que prévu. A Notre-Dame-du-Hamel, fin de l'itinéraire balisé que nous suivions depuis Broglie, je pense enfin à la photo du jour (regrettable oubli du groupe au Neubourg), un indigène immortalise notre croisade devant le café-épicerie du pays (voir illustration). Vers Anceins, comme ce sera le cas toute la journée : la route est belle, le temps magnifique, la température idéale, que du bonheur de vélo, la tête dans le vélo. Car c'est ça la folle journée : que du vélo, pas d'heure, pas de retour à 13h, se laisser porter, aller on-ne-sait-où, rouler jusqu'à plus soif. À méditer aussi cette pensée du cyclosophe Fossard : le vélo (donc la cyclosophie) c'est comme l'alcolisme c'est toujours l'attente du prochain virage, du prochain paysage. C'est bien pour cela qu'on aime pas les routes larges et les longues lignes droites, Ne dit-on pas en bon buveur et en bon rouleur pour le virage ou le verre d'après: "un dernier pour la route" ! Bon d'accord, mais il faut se nourrir et l'heure du repas, après 110 kms, sera pour Saint-Evroult-Notre-Dame du Bois. L'hôtesse du "Lac des cygnes" on ne peut moins accorte nous expédie un menu à 18 euros en deux temps et trois mouvements, délicieux cependant et en terrasse au soleil s'il-vous-plait. Il faut repartir, nos voisins de terrasse sont incrédules à l'énoncé de notre ballade conceptuelle, mais point de griot pour vanter des exploits qui n'en sont pas, nous irons ensuite à Echauffour, au Merlerault et puis à Sées (Ah, la cathédrale !). La traversée de la forêt d'Ecouves avec la montée de vers La Croix de Médavy sera la grosse difficulté du jour. Longue et magnifique montée de 4 kms dans la forêt avec ouverture sur un large paysage de bocage, elle se révèle interminable et éreintante avec son revêtement rêche sans aucun rendement : Le degré zéro du vélo : seul objectif tourner les jambes, pédaler mécaniquement sans se poser de question en attendant que ça passe. Heureusement après la Croix-de-Médavy, c'est la même chose mais en descente. Un long faux-plat nous mène à Fontenai-les-Louvets, puis une suite de montagnes russes à Longuenoë puis enfin Ciral. Ici, pour la collation sur les marches de l'église, Bernard nous confesse qu'il n'en peut plus. Outre ses jambes qui le trahissent depuis le coup d'Ecouves, la succession des montées a raison de sa tête (ah la côte de Ciral !), ne voit-il pas du verre partout dans les reflets granitique de la pierre ? Très sagement, il renonce à 17h au 180ème kms, quand même fier à juste titre de sa déraisonnable journée, laissant le soin au bureau cyclosophique de décider prochainement de l'attribution de son brevet. Nous l'accompagnons jusqu'à Pré-en-Pail pour plus de confort et de cette bourgade avec tabac-presse-café-bar-journaux-boulangerie, avec Jibé nous filons, belle allure et belle corniche sur le pays de Pail, vers Villaine-la-Juhel. Là, il nous reste 2h30 à rouler, les quelques brises qu'on a pu sentir en bordure du Pays d'Auge et du Perche semblent nous abandonner de nouveau, nous décidons de prendre la direction de Laval par un genre de nationale toute droite avec vue sur une enfilade ascendante de toboggan vers Champgénéteux (207 kms). Pour rallier Hambers par une route communale, il nous faut sentir le chemin et se résigner à une succession de coup-de-cul qui me paraissent interminables. Montourtier qui n'existe pas sur ma carte est pourtant annoncé sur la route, on finira par le trouver avant de gagner Bazouches-les-Alleux (231 kms). Puis de Chalons-du-Maine nous irons à Argentré par une géniale petite route bien lisse qui à la bonne idée d'être en faux-plat descendant. Là il ne nous reste plus que 11 kms à parcourir dans la nuit tombante et à vive allure pour le centre de Laval (255kms). Il est 20h30, il fait noir, au café du Rond-Point près de l'Hôtel-de-ville, le rituel demi-pression régénère instantanément les muscles endoloris et les jambes lourdes, en attendant le fameux ramassage cyclosophique. Il s'agit de cette complexe opération qui consiste à trouver une voiture et un chauffeur pour ramener dans leurs lits, des énergumènes malodorants et sans aucune conversation. Merci à l'efficacité d'Agathe au volant et à Bernard pour l'organisation sans faille. Le retour sur le long ruban désert de l'autoroute A28 passa comme un rêve, sans doute me suis-je endormi. Résumé : Départ 7h15 Boulingrin– arrivée 20h30 Laval, pas ou peu de vent, 5 au départ, 3 en route, 2 à l'arrivée.

vendredi 18 septembre 2009

Une journée folle s'annonce

La folle journée 2009 est annoncée pour le samedi 26 septembre, départ 7h Boulingrin, dernière inscription la veille à 23h au siège de l'auto-journal, se munir de son certificat d'éthique cyclosophique dûment pointé par 3 membres fondateurs, de 3 chaussons aux pommes et d'un chèque de 50 euros / 70 pour les touristes-routiers. Réservation souhaitée, places limitées. Arrivée prévue à 21 heures on-ne-sait-où près de là-qu'a-l'vent-qui-pousse, retour assuré par les cars David (sous réserve). A vos pancartes, Eddy.

mercredi 1 juillet 2009

9ème Cyclosophale - 10 ans, 1999-2009

Pour l’anniversaire des 10 ans du périple cyclosophique et la 7ème Cyclosophale, ils furent 7 représentants* de l’espèce Cyclo Faber Ludens Sapiens Demens qui partirent en voyage cyclosophique à la recherche d’on-ne-sait-quoi, qu’ambitieusement ils désignèrent pierre cyclosophale. Ils se nommaient l’Espiègle, le Disciple, le Sensdupoil, le Pugnace, Mitchoun, le Pondéré et Mézigue. Evidemment, ils étaient plus complexes que le simple qualificatif érigé pour les désigner ne le donne à penser et ils partageaient à eux tous les nombreux défauts qui forgent et fragmentent une société, fût-elle provinciale. Malgré la soif d’aventure qui les animait, leur pérégrination n'était pas exempte d'une certaine régularité. Ainsi, s’ils partaient nonchalamment le matin sur les routes lozériennes, voire cantaliennes, le midi des chemins aveyronnais ou tarnais les surprenait en train de se mesurer à coups de pédale, de mesurer qui aurait la plus grosse ou la plus grande… forme. Si l’un ne tenait pas son rang et osait prendre la tête du petit groupe, les violentes réactions qu’il déchaînait lui infligeaient une sévère correction. Car, il y avait des rangs, implicites, à confirmer, à soutenir, à bousculer, selon les cas et les jours, selon les circonstances et les essences. Le soir venu, ils réglaient leurs différends à coup de pintes et de pinard. Ivres d’omnipotence, ils se voulaient hors d’atteinte des règles élémentaires de l’esprit saint dans un corps sain. A coup de surenchères, chacun défiait le concurrent complice, l’invitant à ripailler outre mesure. Ils se surveillaient dans de pseudo agapes incipientes, buvant sans boire, frimant sans frein, craignant la faillite du lendemain. L’important, comme toujours, n’était pas là où il s’exhibait. L’essentiel, c’était le défi bachique, seul apte à conjurer, le soir, ce rien qui, le jour, les faisait rouler anarchiquement vers vaux, fonds et talwegs, cols, monts et bpf**. Et le lendemain, sur les routes lotiennes ou gardoises, ils remettaient cela jusqu’à plus soif. Oublieux de l’heure, des kilomètres et des dénivelées, ils se voulaient asymptomatiquement proches de l’état de liberté le plus accompli, seulement conscients, à leur dépens, du vent violent qui sévissait comme du froid pernicieux qui aiguillonnait leur avancée. Comateux ou groggy au sommet d’un pic ou d’une bosse, la vivacité de la descente les rendait à la vie. Vie de nomade, éloignée des balises du monde laborieux et de la performance. Vie de gyrovague qui s’ancre seulement au flux des chemins et s’y nourrit de sensations et pensées évanescentes. Alors, se développait le petit théâtre intérieur, empruntant à la suavité des alentours un cadre tour à tour voluptueux et sévère, luxuriant et sauvage, géométrique, rythmique ou foisonnant. Les frontières du dedans et du dehors s’absentaient, l’un et l’autre s’entremêlant, s’enrichissant ou s’annihilant, sur une cartographie psychique étendue, selon les aléas du bouillonnement sanguin et de la danse des fibres, directement proportionnels à l’élévation de la pente, à la densité des pancartes, des faux-plats et au rythme du roulement. Toutefois, dans les interstices de l’espace-temps cycliste comme dans ceux des creux du chemin, s’infiltraient vaille que vaille cette ouverture et ce laisser-être qui émergent aussi bien de la pratique cycliste que des merveilleux paysages de la Margeride, des Cévennes ou du Ségala. Alors ils baguenaudaient contemplatifs à la recherche de sensations, d’affects et de pensées qui, potentiellement, figureraient pour chacun les illusions singulières capables de combler le vide abyssal du rien qui peuple l’existence humaine dès qu’on en creuse un peu les apparences. Chacun était mu par des motifs différents. Tandis que l’un poursuivait un fantôme, que l’autre éparpillait tout au long de la route ceux qui avaient tenté de le suivre, qu’un troisième déclinait la liste des bourgades composant le brevet des provinces françaises, un quatrième s’initiait à la cyclosophie alors qu’un cinquième livrait bataille à des chimères, ayant pris formes de cols, et qu’un sixième dépeçait ses fesses, sans doute pour vérifier combien leur peau lui coûtait. Mais, au fond, quoi qu’il en soit des contingences, c’est bien le rien qui les réunissait. C’est bien ce rien qui les mobilisait et face auquel ils se mobilisaient, cherchant à extraire du chemin qu’ils traçaient, des palimpsestes qu’ils roulaient, quelques empreintes à malaxer, à envelopper, à développer, auxquelles donner figure et fantasme pour habiller et habiter ce rien qui nous ronge et nous émeut, qui nous abîme et nous transcende. Ce rien de la roue de la fortune et de la roue d’Ixion. Ils avançaient, ils avançaient ayant assez des sens pour nourrir leur essence. * Notre ami Fred, pilier de la cyclosophie, qui devait être parmi nous a dû renoncer la mort dans l’âme à ce divin plaisir à cause d’un automobiliste qui l’a renversé sur la route sans en assumer la responsabilité. **Bourgades qui épellent le Brevet des Provinces Françaises Des chiffres et des annales pour décliner le rien : - 1999; St Gervais-Nice - 2000; St Jean de Luz-St Cyprien-Plage - 2001; Clermont-Ferrand--Lac de Salagou - 2002; Mens-Aulas - 2005; Cluny-Aulas - 2007; Aulas-Carcassonne - 2009; Aulas-Figeac-Aulas _ Cru 2009: - 6 étapes - 810 km - D: 13555 m - 12 BPF - 23 cols

mercredi 17 juin 2009

Une campagne cyclosophique

Ce samedi débandade cyclosophique à l'occasion de la venue de Thibaut Cuisset, le photographe du Pays de Bray, qui malgré une carence vélocipédique de six ans n'a pas hésité à venir se frotter avec des cyclosophes rescapés ! 55 bornes de Rosay à Pommeréval puis Bures-en-Bray à partir d'où nous avons suivi la fameuse D114 par Bully, Massy puis Fontaine-en-Bray d'où elle se meurt dans la D1 pour la direction Geneviève en Bray puis un pétard de nationale direction Bosc-Mesnil pour Saint-Saëns et Rosay. Pour nous (Jibé, Descul et DM) ce fut un petit 120 kms avec départ et retour vers Rouen, des problèmes d'horaires et de connectique nous ont fait rater Frédo et surtout Zubu, dommage ! Une photo au portable immortalise cette mémorable sortie, vous comprendrez bientôt l'ajout des infos, puisqu'une bâche gigantesque avec une photo de Thibaut doit couvrir prochainement un monument de Rouen ! Bien à vous, une pensée pour Fred qui se remet de sa chute ! et en avant pour la semaine vélo entre Aulas et Aulas la semaine prochaine. E.Pancarte

lundi 11 mai 2009

Poème cyclosophique (1)

Nous (Jibé, Zubu et moi) partons à 11h 20 avec Paul et Dédé Désangle. Comme on part de chez moi, on monte l'avenue Galliéni, après le parking de Carrefour bien rempli en ce lendemain de fête, plongée vers les longs-vallons puis fond de vallée jusqu'à Isneauville.

Impossible de couper le rond-point vers la Muette car une voiture arrive, après une courte portion de la route de Fontaine-le-Bourg, à droite direction Quincampoix par la D90, puis Saint-Georges-sous-Fontaine sans prendre le raccourci, ni celui de Carqueleu pour Saint-André-sur-Cailly. Ensuite en bifurquant sur la droite on traverse l'ancienne nationale pour prendre la D122 vers Pierreval puis Vieux-Manoir où une nouvelle bifurcation vers les Authieux nous fait rejoindre la D90 qu'on quitte à nouveau vers Saint-Croix-sur-Buchy, c'est là où nous saluons Dédé qui doit rentrer pas trop tard. Nous on contourne Buchy en ralliant Bosc-Roger-sur-Buchy et la D96 jusqu'à Bosc-Edeline d'où une belle descente nous mène à Rouvray-Catillon puis jusqu'à Forges-les-Eaux par la D13 où un sympathique bistrotier nous sert à déjeuner pour 12 euros de crudités, hampes et tartelettes. Paul regagne sa base après sa salade paysanne, pendant que nous reprenons la route cette fois sous la pluie. Une confusion nous fait éviter La Bellière pour rallier Saumont-la-Poterie que nous confondons avec Saint-Samson-la-Poterie que nous ne rallierons jamais. Puisque une enfilade d'erreurs après Haussez et au passage de Gancourt-Saint-Etienne nous mène finalement par la D120 puis la D8 à Cuy-Saint-Fiacre. Après avoir emprunter la D57 dans la mauvaise direction, le panneau Elbeuf-en-Bray et un couple d'autochtones nous remet dans le bon sens vers Molagnies, Saint-Quentin-des-Prés, Hécourt, Haincourt, Renicourt (brochette de photos par Hubert Court !) avant, en évitant Buicourt, de plonger vers Songeons pour rejoindre enfin la vallée du Thérain. Nous décidons de la quitter rapidement pour rejoindre Frétoy après Balleux sur la D930 puis la D150. Frétoy, Polhay, Achy, Frétoy, Polhay, Achy, nous apprenons les noms de lieux par cœur car les communales ne sont pas numérotées sur la carte, mais nous évitons Achy pour rallier Saint-Omer-en-Chaussée sur la D901, une ancienne nationale très chargée où une boulangerie sustente quand même le gars Jibé. De là le long du ruisseau de L'Herperie nous traversons Oudeuil et Blicourt avant de monter vers Luchy puis Maulers curieusement avec une grande rue en cul-de-sac. Une courte côte sur la gauche nous mène vers La Neuville-Saint-Pierre d'où nous atteignons Reuil dans la vallée de la Brèche puis Montreuil-sur-Brèche notre destination. Il y a là un centre photographique de campagne où nous assistons au vernissage de l'expo Vélolavie de X.Lambours et où Jacques Bonnafé nous régale de textes sur le vélo. Un bon samedi, à la fin il a fait beau et nous avons roulé 138 kilomètres. DM

mercredi 18 février 2009

Le vélo sans pédaler et avec quelques frissons

Notre internaute jazzeux cycliste et néammoins cyclosophe nous recommande cette descente qui décoiffe mais pas de coiffeur ! http://www.dailymotion.com/video/x2m62b_mondial-du-vtt-descente-de-venosc-c

lundi 16 février 2009

le vélo d'art au musée Tinguely

www.artaujourdhui.info/article/5744.htm
CHINETIK
DU 11 FÉVRIER AU 19 AVRIL 2009
Michael Vessa (*1948, USA) The Speech Bike, 1997
L’évolution du vélo comme métaphore des transformations de la Chine
MUSÉE TINGUELY Paul Sacher-Anlage 1 - 4002 BÂLE INFORMATIONS : Tél. +41 (0)61 681 93 20 Fax : +41 (0)61 681 93 21 Site: www.tinguely.ch HORAIRES : Du mardi au dimanche : de 11h à 19h. Fermé le lundi. PRIX D’ENTRÉE : Adultes : 15 FS. Etudiants, apprentis et retraités : 10 FS. Gratuit pour les moins de 16 ans. COMMISSARIAT : Andres Pardey et Klaus Littmann (Littmann Kulturprojekte). CONTACT PRESSE : Laurentia Leon Tél : +41 (0)61 687 46 08 E-mail: laurentia.leon@roche.com
Le projet CHINETIK prend dix-neuf vélos du paysage urbain chinois et les présente sans aucune modification avec leur chargement d’origine – charbon, casseroles, déchets, etc. – en tant que sculptures dans un contexte culturel différent. Ainsi ces authentiques objets d’usage courant ont une caractéristique essentielle d’objets trouvés, à la différence près qu’ils ne sont pas intégrés dans une œuvre d’art mais deviennent eux-mêmes des œuvres d’art indépendantes.
Des changements vertigineux
Quand il est question de la transformation de la Chine d’une société agraire en une puissance économique mondiale, les chiffres, le plus souvent, sont plus éloquents que les paroles. Aujourd’hui, après de longues décennies d’isolation de l’empire du Milieu du reste du monde, 400 millions d’humains communiquent par le téléphone portable – alors qu’il y a une dizaine d’années la majorité des 1,3 milliards de Chinois ne connaissaient le téléphone que par ouïe-dire. Chaque jour, 1300 nouvelles voitures empruntent les rues de la capitale et transforment le paysage urbain et la qualité de l’air. D’ici dix ans, selon les prévisions les plus prudentes, il y aura 130 millions de voitures en Chine. Il existe encore 540 millions de vélos dans ce pays, qui fut le royaume des cyclistes. À un moment donné, dans un proche avenir, les autos auront le dessus sur les cyclistes dans les rues. Les réalités traditionnelles chinoises se transforment avec une vitesse frénétique, occasionnant au quotidien une perte de la culture chinoise ordinaire.
La fin du vélo ?
La vitesse de la transformation est telle que l’on ne peut la suivre en vélo. Il y a à peine trente ans, le vélo symbolisait un changement de la relative statique du char-à-bœufs vers une mobilité accrue et, dans une petite mesure, vers la liberté que la mobilité permet. Dans les années 1970 encore, les vélos passaient dans la société chinoise pour un signe extérieur de richesse. Qui désirait un vélo avait besoin d’un coupon, et les coupons étaient distribués par tirage au sort. Qui possédait un vélo, avait surtout la possibilité de participer au commerce. Les tricycles servaient comme cuisines mobiles, comme transporteurs de charbon, comme ateliers et échoppes, ou à l’enlèvement des ordures. Mais tout cela est du passé, puisque dans les métropoles chinoises telles Beijing ou Shanghai, le vélo disparaît du paysage urbain et avec lui sa culture. On en voit encore quelques uns, mais pas plus, et les vélos portent déjà la marque de l’éphémère. Ils deviennent le symbole du changement, des objets de musée, une rétrospective sur roues.
Le vélo comme objet d’art
L’utilisation détournée du vélo crée une tension et irrite en même temps ; elle devient métaphore et symbole du changement. Devant la toile de fond de la mondialisation frénétique, CHINETIK est un artefact expressif, un vecteur du changement et du contraste. CHINETIK crée son propre langage qui n’est pas le langage du marché. Le développement va à l’encontre de celui de l’Occident, où les nations industrialisées intensifient leur recherche pour trouver de nouvelles formes d’énergie. Parallèlement à cette présentation, quatorze artistes (Guillaume Bijl, Daniele Buetti, Franz Burkhardt, Stephen Craig, Gao Lei, Peter Knapp, Job Koelewijn, Peter Kogler, Mu Bo Yan, Robert Rauschenberg, Ulrike Schröter, Michael Vessa, Thomas Virnich, Xiao Yu) ont été invités à créer autant de vélos «chinois» qui sont présentés à côté des authentiques. Par cette transformation, le deux-roues est soustrait de sa réalité traditionnelle pour entrer dans le monde de l’art moderne. Illustration : Tricycle, Beijing 2008 Bouilloires
PUBLICATION :
Un catalogue paraîtra fin mars 2009 chez Reinhardt Verlag Basel.

samedi 14 février 2009

Fred le retour

Incroyable Fred Legardinier à une adresse de courriel, et oui : f.legardinier@laposte.fr et même un portable Il veut même nous faire escalader le Ventoux à la pentecôte, le Saint-Esprit doit y être pour quelque chose, alors entre alcoolytes et choucroute ce fut un grand plaisir de partager des bières, même si le stock de slips de Coutainville semble nous être passé sous le nez ! A bientôt donc pour de nouvelles aventures sudistes et cyclistes en Ariège ou ailleurs qu'on se le dise !

Cyclosophie et Rock and Roll

Un peu de music dans un monde de brutes !?

vendredi 23 janvier 2009

Un florilège de pancartes

Le cyclosophe aime les pancartes comme chacun sait d'aucuns les sprintent, d'autres les snobent, d'autres les enregistrent sur leur numérique capteur et bien en voilà un florilège à méditer, en tout cas un pour plus pour plan-carte !

jeudi 8 janvier 2009

Une expo où je vous propose de nous rendre collégialement (180 kms - ar) et de rencontrer le photographe sur place !? Eventuellement pique-nique le midi avec lui et les organisateurs, c'est en pleine campagne ! Xavier Lambours Vélolavie, passion cycliste Exposition présentée à La grange du 9 mai au 12 juillet 2009 Récit par l'image des amoureux du vélo, à travers les courses et les sorties du dimanche, les grandes classiques, Paris-Roubaix et le Tour de France 2001 dans le Nord-Pas-de-Calais. Portraits d'une foule d'amateurs et d'experts, de badauds, d'avertis, de pros ou de promeneurs... Vernissage le samedi 9 mai à 18h en présence de l'artiste La Grange se trouve à 79 Route de Grandvilliers 60480 Montreuil sur Brèche 03 44 80 52 97 info@diaphane.org www.diaphane.org www.photaumnales.fr

mercredi 7 janvier 2009

Qu'on se le dise !

Suite à la demande de ma chère et tendre qui ne compte prendre aucune vessie pour aucune lanterne, mais bien récupérer vos chambres à air usagées pour s'en faire un lampadaire ou un manteau (selon l'inspiration du moment), nous recevons un genre de réclamations (une prostatation ?) d'un impétrant dont nous attendons toujours le récit des kilomètres d'été entre notre chère Normandie et le sud de la France !? Je vous transmets le message : attention tout ce que vous émettez pourra se retourner contre vous et avec nous, vessies donc ! "je souhaite une bonne année cyclosophique à tous, avec le moins de vessies défaillantes, au risque de ne pas plaire à tout le monde. Non mais! Est-ce que ce sont des manières de spéculer sur d'éventuelles défaillances de nos vessies ? Comme si les lanternes d'une économie ouverte autorisaient l'exploitation éhontée des dites vessies ! Soyons vigilants, revenons aux roues en bois pour déjouer ces manoeuvres grossières. Ou alors laissons le velo au garage, de toute façon avec le temps qu'il fait, ça va pas être difficile. A bientôt JB" Qu'on se le dise !

mardi 6 janvier 2009

C’est à rendre avant quand ces chambres à air ? C'est quand on veut ! Tu es là par exemple le vendredi vers 10h37 ? Pour le « vu du camion », c’est bien peu de chose à côté de ce merveilleux carrefour de l’arbre (que je n’arrive pas à retrouver si tu as le lien) et aussi de la vidéo du tour de France dans la côte de je ne sais plus où près du Bec Helloin. (je recherche et te les envoie ! le premier s'appelle "secteur 6" dans dailymotion je crois ?) Je suis le blog régulièrement avec plaisir. J’ai lu aussi le Méli Vélo de Paul Fournel que j’avais eu à mon Noël 2007. J’adore. As-tu lu aussi Forcenés de Philippe Bordas ? Y a notamment l’article sur Roger de Vlaeminck qui est terrible. ( oui, oui et aussi celle du gros morfale radin ! horrible !) A propos de cadeau de Noël, regarde celui que j’ai eu cette année http://thiry.emmanuel.neuf.fr/photos.htm , je l’ai fait venir directement du fabricant à Taiwan. Avec ça j’ai plus besoin de chambra à airs, y’a que le boyau possible… Embrasse les cyclosophes de ma part, je n’arrive plus à joindre Hubert, mon ordi ne veut pas accepter son mail, as-tu de ses nouvelles ? A bon lecteur salut Cyclobasse PS, Ah oui pendant que j’y suis, un peu de pub : http://thiry.emmanuel.neuf.fr/mes_prochains_concerts.htm

jeudi 1 janvier 2009

Méli-Vélo

Méli-Vélo est une nouvelle publication de Paul Fournel sous forme d'un abécédaire. Il dit : "Le vélo est une langue. Une langue où tout se mêle dans l'essoufflement de l'effort. Une langue de cris, une langue d'alerte et de joie qui se perd dans le silence de la montagne et se retrouve au coin du bois. Une langue du soir, paisible, qui raconte et re-raconte le souvenir des grands et petits exploits. Je la parle couramment depuis mon enfance..." exemple : en cyclisme "la Côte d'Azur est la bande bleue qui se trouve au bas de la piste du vélodrome et qui délimite la zone dans laquelle les coureurs peuvent rouler. Au-dessus de la ligne bleue, ils sont au travail, dans le bleu, ils sont en vacances."