






Mais quelques km plus loin et quelques côtes plus loin, après la pause neufcastellane, la réalité est tout autre. Pour quelques-uns, il est indéniable qu’elle a tourné à l’apocalypse. Le feu appelant l’eau, les carbonisés s’y jettent
Le site des cyclosophes rouennais, une asso très louf de pédaleurs non patentés squatant un petit pan de mur jaune sur la place du Boulingrin depuis une dizaine d'années. A l'occasion, ils roulent, parfois ensemble, le plus loin possible, là où le vent les pousse, on dit alors qu'ils ont une folle journée !
Mais quelques km plus loin et quelques côtes plus loin, après la pause neufcastellane, la réalité est tout autre. Pour quelques-uns, il est indéniable qu’elle a tourné à l’apocalypse. Le feu appelant l’eau, les carbonisés s’y jettent
6h30 départ Boulingrin avec Hubert, Fred et Jérôme Luth, nous rejoignons à 6h45 sur le plateau Jibé, Dédé désangles et Cyclobasse. Le vent est faible "ouest-sud-ouest" donc direction vers le nord, il fait doux.(Pour les néophytes, "la folle journée" est une marque et un concept déposé par les cyclosophes rouennais, sur une idée d'un de leur éminent et fourbe lascar, qui consiste, au plus près du jour le plus long de l'année, à rouler du lever au coucher du soleil là où le vent choisit de nous pousser: 2001 = Neuvy-sur-Barangeon à 333 kms, 2002 = Moulins-la-marche àprès 249 kms, 2004 = Grammont (Belgique) après 330 kms, 2005 = Peronne après 250 kms). Au départ nous choissisons d'emprunter l'ancienne nationale jusqu'à Neufchâtel-en-Bray (Café, photos et adieux déchirants aux musiciens), puis Callengeville où nous posons devant la maison natale, ancien Café-Bourellerie des ancêtres de Denis, puis Foucarmont (salut Hubert) et filons, les quatre lascars, toujours par la nationale (D928) vers Blangy-sur-Bresle puis Abbeville. Devant le peu de circulation, alors que le vent se lève progressivement et que les kilomètres défilent, nous nous dirigeons toujours par la nationale, vers Le Boisle, Hesdin puis Fruges où un médiocre déjeuner nous attend au Café des sports après 155 kms.
Départ par une "deux chevrons" par
Nous ne quittons plus les petites routes, D 190, 255, 161 jusqu'à Cassel, après avoir essuyé quelques gouttes de la seule des averses qui nous étaient promises, monter moultes côtes, apprécier le vent de plus en plus conséquent affichant la vitesse entre 30 et
nombre d’informations glanées auprès des indigènes flahutes. L’arrivée sur Bruges est grandiose en vélo avec des pistes cyclables dignes de ce nom et un accès privilégié à l’hyper-centre où nous sommes précédés par un jeune bisnessman moulinant comme un dératé sur le vélo de sa sœur et cherchant à nous semer au point que Jibe, dans un grand éclat de rire, lui emboîtera la roue jusqu’à la Grand-place pour le ramener à la raison