
ou ces lacets tremblés, adéquats à cet autre état du cycliste mis à mal par l’escarpement et sa durée, qui le voient tirer des bords entre la muraille et l’abîme qui le cerne déjà.
Inexorablement, il remonte le lit d’un obstacle invisible mais palpable par ses oscillations incertaines.
Tiré à hue et à dia, il ne s’échappe de cet enlisement ébrieux que par l’espoir fuligineux en un au-delà prochain, plus souriant, seuil vainqueur qu’il brûle de toucher.
Sinon il s’affale mollement, avatar loqueteux déjà tout effiloché, vrillé par cet éclat de blancheur sauvage qui efface toute trace de conscience et le plonge dans la profonde torpeur du nadir
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