dimanche 15 janvier 2006

Démarrage en fanfare

Ce jour, c’est le démarrage en fanfare de la nouvelle année cyclosophique. Météo ne nous a pas abusé. Chacun a apporté, plus exactement amené, sa galette. Et sa fraise. Nous sommes trois heureux élus. Un peu poussifs mais vaillants. Le contrepet lui aussi démarre à cent à l’heure, nous entraînant dans son sillage. Faire taire le luth n’est pas chose aisée, nous n’y parvenons que dans la côte du Mont Péreux pour laisser la contrebasse donner le rythme. Une longue cogitation produit cet aphorisme remarquable : « Il n’y a pas de descente de Fontaine-le-Bourg. Il n’y a qu’une côte que nous descendons. Car la descente n’existe pas, elle est l’inversion de la côte faite à l’envers. » L’inversion de la descente qui nous mène à Rocquemont voit la contrebasse redonner le tempo. Tandis que le luth explose la durite d’alimentation d’une corde essentielle et nous quitte, nous poursuivons tendus vers un fumet de hareng. Beaumont révèle le vent contraire et c’est la messe folle qui nous voit regagner nos contrées.

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